Participation du Cameroun à la dix-neuvième session du forum des Nations Unies sur les Forêts à New-York aux États-Unis
  • Date de Publication : 2024-05-08

Les travaux de la dix-neuvième Session du Forum des Nations Unies sur les Forêts (FNUF) se sont ouverts ce 06 mai 2024. La Délégation camerounaise conduite par M. Jules Doret Ndongo Ministre des Forêts et de la Faune a pris part aux Assises.

Au cours desdits travaux, les Représentants des Etats, des Organisations Internationales, des Organisations Non-Gouvernementales et les Organisations de la Société Civile ont abordés les questions relatives à la mise en œuvre du Plan Stratégique des Nations Unies sur les Forêts et au financement des forêts.

Portant la voie du Cameroun à cette Assemblée, le Chef de la Délégation camerounaise a mis en exergue les réalisations du Cameroun dans la mise en œuvre du Plan Stratégique des Nations Unies sur les Forêts. Il s’agit entre autres : de la réforme en cours des Fonds spéciaux (Forêts et Faune) du Ministère des Forêts et de la faune ; le développement des stratégies de recherche de « fonds innovants » au niveau national, régional et international ; l’amélioration des relations avec le CAFI (Central African Forest Initiative) et l’adhésion au principe de la responsabilité, mais différencié, et au plan de Bali.

Pour ce qui est de la question du financement des forêts, le Ministre des Forêts et de la Faune a relevé qu’au regard de son importance stratégique pour l’écosystème mondial et la contribution substantielle de ses forêts, pour la biodiversité et la lutte contre le réchauffement global, le Cameroun devrait pouvoir bénéficier du paiement des compensations environnementales et l’accès à la finance climatique. Aussi, a-t-il milité en faveur de l’instauration de l’impôt carbone obligatoire, de la taxe carbone obligatoire, du financement des projets climatiques bilatéraux et le paiement des efforts des pays tropicaux dans le cadre de la conservation des stocks.

Il a enfin déploré les progrès insuffisants en matière de finance climatique en direction des pays en voie de développement, chose qui pourrait entamer la confiance et paralyser les efforts en faveur de la lutte contre la déforestation et le changement climatique.

Les travaux se poursuivent jusqu’au 10 du mois en cours.