Cameroun - Coopération: Les États-Unis félicitent le Cameroun pour la protection des espèces sauvages
  • Date de Publication : 2021-05-27

C’est le but de la visite de la chargée d’affaires à l’ambassade des États-Unis au Cameroun, Vernelle T. Fitz Patrick, au ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo, le 24 mai 2021 à Yaoundé. Le 24 mai 2021 à Yaoundé, dans son département ministériel, le ministre des Forêts et de la Faune (MINFOF), Jules Doret Ndongo, a reçu en audience Vernelle T. Fitz Patrick, la chargée d’affaires à l’ambassade des États-Unis au Cameroun. D’après le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 26 mai 2021, «la diplomate est allée à la rencontre du MINFOF pour saluer les efforts fournis par le Cameroun dans la lutte contre le trafic d’espèces sauvages. Elle a également réaffirmé l’engagement des États-Unis à soutenir l’Etat du Cameroun dans cette lutte et la protection de tout ce qui concerne la faune». «Conscient des efforts que consent le Cameroun dans la lutte contre le trafic d’espèces sauvages, nous tenons à saluer les efforts de votre département ministériel à la suite de la récente mise aux arrêts d’un agent de douane impliqué dans une opération de trafic de mandrills vivants», s’est réjouie la chargée d’affaires. Selon elle, écrit le journal, cette opération, menée par les autorités gouvernementales en collaboration avec les ONG environnementales locales, est un bon indicateur de la volonté et de la capacité du Cameroun à appliquer les lois locales contre le trafic d’espèces sauvages. Cette action démontre également l’intérêt que le Cameroun porte à la protection de la faune. «Il est important pour nous d’avoir un échange avec le ministre sur le combat contre l’exploitation abusive du bois et des ressources forestières», a-t-elle expliqué dans les colonnes du journal. Ainsi, depuis plusieurs années, le Cameroun comme les autres pays du monde, s’est résolument engagé à protéger la vie sauvage. Il s’emploie à sauvegarder les espèces terrestres menacées, notamment celles dont la protection requiert une action concertée au niveau international. «Nous avons une coopération concernant la formation des fonctionnaires camerounais et il est toujours important pour nous de voir ce que nous pouvons faire de plus ensemble pour la protection des espèces protégées», a-t-elle conclu.